Les mots sont interdits quand ils viennent tout droit du coeur. On préfère ceux qui sonnent comme une coquille vide. J'ai toujours cru, avec une certaine naïveté enfantine, que ceux-ci devaient toujours être pesés, vrais, sans équivoque. Pourtant, certains s'en servent sans la moindre gêne. Comme disait Jean Cocteau, les hommes craignent la vérité. Outils de stratagèmes, outils de séduction, outils de destruction. Mais où trouver la différenciation entre la coquille, et le mollusque? Entre la substance et le boniment? À quelles futiles utilisations servent réellement les mots qui ne font aucun sens, qui ne détiennent aucune pointe de vérité?
Tes mots, ton corps, tes caresses, tes mains n'ont aucune pertinence. Ils sont destinés à outiller ta quête idyllique vers le sexe féminin. Au sens corporel. C'est ce qu'on appelle de l'utilitarisme (I.e; Agis toujours de manière à ce qu'il en résulte la plus grande quantité de bonheur)-égoïste pur. Une vraie perte de temps...et pourtant celui-ci défile si vite pour toi. La quarantaine approche.
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