Thursday, July 2, 2009

L'histoire de la première fois

Insomnie, partie 1 [mar. 19e, 2007|02:03 am]

Insomnie, partie 1. 
J'avais oublié que j'avais cette étrange tendance à être insomniaque. Habituellement, c'était dans des périodes de dépression et d'amertume. 
Ce soir, aucunes raisons précises. Juste une retrospective, seulement une idée fixe. Le lait chaud, la lecture, la douche brûlante, tout y est passé.

Je regardais un documentaire sur le cinéma hollywoodien en classe il y a de ca quelques semaines, et le réalisateur parlait des films mornes ou les histoires finissent en queue de poisson, avec un happy-ending.
Nos rêves de princesses, de jeunes filles inexpérimentées, même si, soit dit en passant, on ne se l'avoue pas.
Il disait que tous les meilleurs films d'amour finissent lorsque le couple se déchire, se quitte, lorsque l'amour n'est point pris comme quelque chose d'acquit.

J'ai longtemps pensé que l'amour, le seul que j'ai pu vivre, avait été une des pires expériences de ma vie. Je m'en contrefiche que chaque personne qui est eut la description en détails s'est formée leurs propres idées, et on conclut avec leurs préjugés, à tort et à travers, que une relation ne peut être ''vraie'' et ''valable'' que lorsqu'elle est communément acceptée, voir officielle.

J'entends constamment des gens qui gardent rancune des histoires avec d'autres, Qui en parlent comme si la personne avait tous les tords, comme pour apaiser leur blessure. Et j'admets en avoir été victime très longtemps de ce syndrôme. J'ai passé par toutes les étapes possibles. J'imagine qu'il y existe à quelque part, une courbe exponentielle, qui monte et descend et qui décrit parfaitement, schématiquement, les étapes d'une relation.
Cela doit exister non?
Maintenant, l'histoire qui m'ait la plus marquée, celle qui m'a le plus fait connaitre la véritable personne que j'étais, se révèle, après 2 ans de cela, la meilleur histoire que j'ai jamais vécu, d'amour, entendons-nous.

Celle tortueuse avec ma mère s'inscrit dans le même ordre d'idées, mais à un autre niveau totalement différent.
Il n'y a pas de risibles amours, comme on dit.

Ici vont s'étendre d'interminables histoires qui ne concernent que moi, que j'écris pour moi, pour me rappeler. J'ai décidé de verbaliser tout parce que, pour la première fois, j'ai fait la paix avec cette histoire tout croche que j'avais créer de toute pièce dans certains tiroirs remplis de poussières. J'ai appris à la trouver belle, folle et jeune. C'est la première fois que je me rappelle nos rencontres, souvenirs par souvenirs, étapes par étapes, sans avoirs le gout de te ravoir...pour une fois.

Juste un sourire en coin, juste une satisfaction passée. Tout est oubliée d'une certaine manière. Les choses n'existent de toute manière plus que dans notre/ma mémoire. C'est ce qui rend l'histoire belle et immortelle.

'"La première fois, la première rencontre, c'était peu important. J'avais dénoter quelque chose de bizarre dans ton comportement. Tu sais, le genre de mécanisme inconnu, qui n'a pas de nom, qui est organique et qui présume que deux êtres pourraient potentiellement être attirés pour aucune raisons cohérentes. C'est encombrant ce sentiment, surtout quand tu ne connais pas du tout la personne, que vous n'avez aucuns liens qui présumerait une éventuelle histoire.
La vie est parsemée d'évènements découlant du destin, ou du hasard. Somme toute, ce hasard joue parfois à notre avantage. Une sorte de roulette russe, la pure chance aléatoire. Lentement, ton visage réapparait à maintes reprises, et chaque fois tu avais l'air tenté de m'approcher, mais en vain. Je faisais l'indifférente, n'est-ce pas ce que j'ai toujours eu comme tactique de toute façon? Plus tard, tu m'affirmas que c'était la chose qui, t'a fait prendre le goût de commencé ces 12 mois de crises de ma part, et de secrets.
La nature arrange bien les choses. Ce qui en repousse tant, en laisse tant d'indifférents, a su te charmer.

Tu m'as alors sauvé de vieux étudiants américains, trop mineurs dans leurs terres natales pour avoir un contrôle sur leur sobriété. Trop vieux ici pour faire les cons. Tout c'est passé très vite car, on s'était déjà présenté auparavant, ou je m'étais d'ailleurs enfuis de toi à mainte reprises. 
Mais à chaque fois, je repensais à tes lèvres et aux conneries de vielles personnes saoules qu'on avait pu débiter. Ces mots échangés sous la vapeur du whisky.
Je ne me rappelles pas comment le premier contact s'est effectué. 

On se suivait comme deux âmes qui cherchaient désespérément la chair de l'autre. Malheureusement, j'étais trop jeune pour ce genre de jeu, c'était comme joué avec le feu. Ton ami s'amusait avec mon amie mais heureusement pour eux, pour eux il n'y eu pas de lendemain, pas de suite. 
8 fois, 8 fois. 
Tes doigts lacéraient ma peau. Le matin, je me retrouvais en terres étrangères. Bienvenue dans le grand domaine de l'inconnue. Comme ma carapace de personne froide ne me permettait aucune demi-mesure, je me levai d'une façon sec, prenant mes choses et me faufillant en catimini. 

Mon amie Roxane a raison, le matin, c'est crucial. Si ce n'était pas de ce '' T'es donc bin bête, dit-moi aurevoir correctement au moins. '', avec un sourire en coin, et cette étreinte, ce baiser. L'histoire aurait été bien différente. Ce matin la, fin du mois de Mai 2005, le soleil plombait. J'avais 16 ans et je venais de tomber pour la première fois dans le grand inconnu. J'attendais l'autobus en me frottant les tempes. En me demandant si je n'avais pas faite une bévue. Il se passa 2 semaines, J'ai reçu un message de toi me disant que tu ne t'attendais à rien et que il me revenait le choix de te revoir. Malgré ma feinte de fille qui s'en foutais, ce e-mail réussie à me faire sourire d'une façon inhabituelle pendant un bout de temps. Avec nos horaires, un mois plus tard fut la seule rencontre à laquelle nous avons pu tous deux répondre.
Je me rappelle de la terrasse de ton appartement, La" Bavaria" avec de la lime fraiche, du Cobra Noir qui hurle à mes oreilles, et un ramassis de débitage sans importance parce que les deux, on ne savait pas quoi faire. Cela finit comme la première fois. L'histoire était déjà spéciale, quoique banale. Aucunes promesses, aucun rien. À ce moment, c'était la découverte, Aucun sentiment de ma part, ni de la tienne.

Puis je suis partie 2 mois, quand je faisais de brève apparition en ville, on s'arrangeait toujours pour se donner des nouvelles. À mon retour, l'hypocondriaque que tu étais me convoqua pour savoir quelque chose qui te grugeait. Pathétique un peu l'ami.

Par la suite, comme nous avions plusieurs intérêts communs, on multipliait les sorties pour voir des films étrangers post-modernes (hahaha). À chaque fois qu'on se voyait, c'était comme une nouvelle ''date'', toujours sur un terrain glissant. Pas sure, mais aboutissant toujours aux mêmes refrains. Il y avait toujours ce moment de froideur, et PAF, un moment ou venue de nulle part, devant tout le monde, tu m'enlaçais. Le film coréen nous étourdissait. Bière sur terrasse, jusqu'à temps qu'on s'enfuie main dans la main, sans payer la matante qui nous servait. Des vrais adolescents. 

Plusieurs autres rencontres. Après 4 mois de fréquentation, mon ''indifférence'', ma fausse indépendance duraient toujours . Je jouais l'éternelle même jeu, mais ça me rongeait tellement à l'intérieur. Plusieurs soirées saoule, à pleurer. Ta fête, tu attendis jusqu'à 3 heures du matin pour m'embrasser devant tout le monde, trop saoul, de peur qu'une autre de tes 23 fréquentations ne se pointent. 

Tu avais attendu le moment finale pour montrer aux autres et à toi que tu m'aimais bien. Bonne fête l'ami. Ta soeur me regardait avec des grands yeux béants, interdite devant son frère qui embrassait une fille d'au moins 6 ans plus jeune que lui. Puis tu me supplias d'arrêter on jeu, et de t'appeler le lendemain. Chacune de nos rencontres devenaient de plus en plus insupportables pour moi. Une autre fois, beaucoup trop saoule je t'affirma que je pensais t'apprécier un peu trop. Avec des rasoirs dans la langue, tu ne m'as dit qu'un simple : "Je ne veux pas entendre ces mots. Oublie ces mots." Je fus malade, tu envoyas même promener un gars dans le bar qui voulu m'aider. Le lendemain, fiévreux, tu me dis de faire attention à moi, tu me répétas comment tu tenais à moi mais comme tu ne voulais pas de relations. Je fis l'exercice de me répéter avec convictions plusieurs fois cette phrase. Une fois, deux fois, milles fois.

Ces étreintes et ces discussions profondes durant jusqu'aux petites heures du matin me démolissaient à petit feu. Pour la première fois de ma vie, je laissais aller mon coeur. Mais mon cerveau venait toujours régulariser la chose, me disant que il n'avait rien, que je n'éprouvais rien. Et la manège continua.

History of Violence était à l'affiche. Fin octobre 2005. J'avais répété depuis un mois, un discours qui dirait en quelques lignes pourquoi il ne fallats plus que je te vois, comment chaque jour je paniquais et m'abrutissais sous le mal que je vivais. Je pensais même être de retour en phase dépressionnelle. Tout arrivais au mauvais moment, à ce moment j'étais déchirée. Ma mère venait de me mettre à la porte, et je me faisais suivre par une psychologue, comme toi mais pour des raisons différentes. Tout arrivait au mauvais "timing". Je ne pouvais SIMPLEMENT plus vivre ce que je vivais, ce drame personnelle, cette blessure qui me marquait au fer rouge de plus en plus, chaque jour.

Après le film, qu'on n'avait d'ailleurs peu écouté, et que je ne pourrais même pas résumer, je métais promis de stopper tout ça en cette journée, que tout trainait depuis beaucoup trop longtemps. La tentation était là de tout continuer, tu me demandas même de t'accompagner chez toi. Mais je savais bien à ce moment que c'était trop dangereux, pour moi. 4 stations de métro me séparait de mes paroles et de la dernière fois ou nous allions nous voir(L'histoire ne supposait pas de suite à ce moment). Peel à Berri Uqam, précisément. Franchement court pour débiter tout ce qui brulait ma gorge. Le courage ne me vint qu'a St-Laurent. Les larmes montaient dans mes yeux à l'idée de ne plus jamais te voir. Orgueilleuse comme je suis, les larmes ne se permirent de jaillir que lorsque je quitta le wagon de métro, après la plus longue étreinte, que j'avais souhaiter qu'elle dure, et que le temps s'arrête à ce moment précis. Aucun mot, seulement des corps entrelacés, interdits. Jamais je n'ai eu aussi honte, assise sur le banc , dans une autre ligne de métro, dans un autre wagon, je me cachais la figure pour ne pas faire voir les larmes. Je pleurais en fait à chauds de larme, en public, pour la première fois de ma vie. Des gens me fixaient, incrédules, déplaçant leur regards dès que le mien croisait les leurs.

Pas un mot pendant 2-3 semaines, voir un mois. Je pensais que j'en avais finis pour de bon avec toi. Puis une entente de se revoir qu'en "amis". Me forçant d'y croire. J'étais venu te retrouver à ton travail après une rencontre chez la psychologue avec mon père, la première d'une série interminable de 10. L'étreinte étouffante que tu me donnas lorsque tu me voilà me confirma que malgré tout, tu t'étais ennuyé de moi. Notre relation restait muette, seulement le langage corporelle peut me prouver qu'un jour, un instant, on se soit aimer les 2, mutuellement. Souper frôlant les 200$ que tu m'offris pour ma fête, thaï sur Laurier. Aucune initiative qui présumait qu'on se voyait point "en amis", seulement nos deux jambes qui se frôlait parfois, sous la table. Sur le chemin du retour, toujours rien. Nos mains s'entrelacèrent. Puis en attendant dans le métro, complètement trempé, tu m'embrassas. Cela ressemblait à une scène de films, mais sans le gars des vue, ni le maquillage. Drôles de comportement pour des "amis". Je ne pouvais pas me passer de toi, chaque fois qu'on se voyait, il y avait la même fougue d'une première rencontre, d'une première fois. Une île déserte, toi et moi, mon amour.

Cela me faisait peur, moi qui refusait de m'attacher, brisée, complètement grisée, retrouvait en toi, ce que je serais probablement dans 6 ans. Je voyais en toi, le reflet de ma propre personne, avec toute la splendeur de ces défauts et préoccupations. J'osais même penser secrètement que tu étais l'homme de ma vie. Trouver l'homme de sa vie à 16 ans, non, je venais d'avoir 17 à cette époque. Quelle folie!
Autre soirée, J'avais marché en pleine tempête pendant 40 minutes pour te retrouver. Devant tes amis, il n'y avait rien, tu me serrais la cuisse sous la table. Dès qu'il s'esquivait, tu m'embrassais avec fougue. Avoir un amant à 17 ans, c'était confronté une réalité beaucoup trop adulte pour moi. Ride de taxi, vandalisme et menaces à coups de poings. Toujours aussi trash nos soirées. Une multitude d'autre rencontres, quand tu m'appris que tu partais pour en Mars, ce qui me laissait très peu de temps pour me détacher de toi. Je n'étais pas crédule, je savais que lors de ton retours, nos deux vies auraient changées. Tout au long, je n 'ai jamais su l'existence des nombreuses autres filles que tu voyais, malgré tes dires qui tentaient à me rassure. Les deux, nous nous arrêtions de se donner des nouvelles, pensant les deux que l'autre n'avait que faire de l'autre, et vice-versa.

Une dernière rencontre avant ton grand départ. Tu m'apparus comme tout changer. Me parlant d'une façon arrogante, prenant des détours louches pour éviter de croiser d'autres de tes filles. Je savais que le nippon t'arracherait de moi. Tu me traitais en animal, me coinçant sur un mur devant les acclamant d'idiots dans le métro. Je n'y comprenais rien. Mais parfois, le désir l'emporte sur le raison. Dirty tricks et the(international) noise conspiracy remplirent mes oreilles. Death cab. Lightness.

Pour la dernière fois, on n'a couché ensemble, et
ce fut comme si c'était la première fois que j'y goûtais avec amour. Je savais que c'était réellement la dernière fois que j'étreignais ton corps. Comme il est difficile de vivre un moment si beau, en sachant pertinemment qu'il serait le dernier. Mars 2006.
Les derniers mots que je dis furent bref et ne reflétèrent guère ce que j'avais à te dire. Les mots ne me rendent que rarement justice. J'avais préparé ces dernières phrases interdites, puis dans les pleurs, ceux qui guidaient ma vie depuis Septembre, depuis le jour ou j'étais tomber éperdument en amour avec toi. Mais ces derniers mots se résumèrent, à la veille de ton départ, en la pire banalité.

''Allo___, Ça va?
Oui et toi?(Beaucoup trop saoul, de toute évidence et avec BEAUCOUP trop de voix/musique en arrière plan)
Bon alors, tu pars demain alors je t'apelle..
J'allais justement t'apeller Gabrielle.
Bon alors....Bon voyage, profite-en.
Mesanttttttttttttttttttttttt, on se revoit cet été, ma belle."

Le pire résumé, j'avais tant de choses à dire, mais les circonstances ne s'y prêtaient guère. Puis je reçu des vidéos de toi, là-bas. Ça me faisait sourire mais il fallait que je me fasse à l'dée que la distance me faisait te perdre, tranquillement, de plus en plus chaque jour. À partir du 25 Mars 2006, tout ce que j'écris ici faisait partie de l'ordre du passé, du souvenir. Il était grand temps que je passe à autre chose, après tant de temps à souffrir pour une mauvaise cause, pour un dérèglement hormonal. Puis un jours j'appris avec horreur que, tout ce temps, tu en avais vu une autre. Je me rapellai de certaine naïveté que je ne me serais jamais permis autrement que dans mon aveuglement. Comme ce vêtement que tu m'avais tendu, qui n'étais pas le mien. Une horde de flashback. Frustration éthylique, pleurs encore en public, dans un bar bondée. Rebound. Réveil au métro de l'Église, en catimini, sans un au revoir. Perdue. Perdu-e.

À ton retour, un petit mot disant que tu voulais me revoir. ''Tu m'as trop déçu.'', "Hahahha, Bonne vie alors". La pire blessure fut sans doute quand je te vus quelques jours après avoir brisée les ponts, au bras de cette grande blonde. Nous nous échangèrent aucun regards, aucunes paroles. Nous étions à niveau des étrangers. Retour en Février 2005. Retour à la case départ. J'ai feins l'indifférence, mais ce soir là, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Assez pour avoirs des poches rouges en bas des deux yeux le lendemain, assez pour avoir l'air totalement détruite. Mais ce n'est qu'a partir de ce jour que je fis tranquillement le deuil de cet amour qui fut destructeur pour moi.
Les deux seules fois ou je te revus, dans le métro, dans des bars. Tu feins de te payer de ma tête devant tes amis. Et à chaque fois je te répondais d'une façon cinglante, pour feindre le mal que tu me faisais. 

Peu à peu, j'ai tout fais pour oublier. J'ai même eu une relation, et mon copain était jaloux de l'amour sans borne que je t'avais livré. Je t'avais toujours en tête parce que, quelque chose n'avait pas été réglé dans toute cette histoire, tant de choses non-verbalisées. Dans un élan de frustration, des mois après, précisément le 15 novembre 2007, je t'écrivais quelque chose que te demandait de ne pas me répondre, je voulais juste avoir le sentiment d'avoir dis ce qui sommeillait en moi depuis tout ce temps, tout ce que tu ignorais car j'avais toujours si bien gardé pour moi toute seule.

Et depuis ce temps, j'ai fais mon deuil. J'ai arrêter de m'acharner sur cette histoire qui a "mal finie", J'ai arrêter de raconter ma sempiternelle histoire avec toi, en disant à tout le monde comment tu m'avais ''crossé''. Depuis ce temps ou tu as d'ailleurs remarqué que j'avais décroché, on a pu recommencer à se parler, et ce pour la première fois, EN AMI. Même que la dernière fois ou je t'ai vu, tu es venu me donner deux becs devant ta copine qui ne m'aime pas, et on a eu des discussions décentes. L'histoire n'existe plus que dans ma mémoire. Et J'ai finalement réussie à trouver ce gâchis esthétique, beau, amusant, savoureux. Ces 12 mois furent infernales pour mon existence de future adulte. J'ai tant appris. Et je souris à cette idée, je souris aux souvenirs pénibles, je souris aux mémoires de nos étreintes, malgré que tu en étreignais d'autre. Je souris à tous mes pleurs. Plus jamais une larme ne vient hanter le coin inférieur de mes yeux. Juste un sourire, en mémoire de la meilleure histoire, la première en faite, de mes histoires d'amour.

Je ne m'étais jamais permise de jeter tous ces mots sur papier. Ce genre de pense-bête personnelle. Désolé Livejournal de te jeter tant de mots à une pareille heure. Désolée que cette page arbore un roman débile de 6 mètres de déroulement. Ce texte couronne ma nuit d'insomnie. J'y pensais pendant des heures. Habituellement, cet insomnie m'était due à mon état dépressif. À ce jour, Je n'ai jamais été aussi sereine dans ma vie, suite à divers évènements agréables, ou moins cléments pour moi.
"Emmenez-moi au bout de la terre, Emmenez-moi au pays des merveilles''.
Pour la première fois, je me vois dans le miroir, sans maquillage, sans masque, et je trouve quelque chose de beau, quelque chose chose de grand. Aujourd'hui, je vais faire d'autres erreurs, mais toutes ces erreurs ne font qu'agrémenter mon parcours.
Les obstacles, les gens malveillants, les gens qui ne sont pas heureux de ce qu'ils ont(J'ai rien contre, on est d'ailleurs jamais satisfait à 100%), tous ces gens ne me bloquent plus. Je suis seule avec moi, seule avec les centaines de gens qui me côtoient chaque jour. Je suis seule comme vous l'êtes tous. Mais je m'y plais, contrairement aux temps ou j'étais incapable d'admettre que j'avais à vivre dans ce corps d'enfant, maigre et solitaire. Je ne me bloque à aucunes expériences, j'accueille le mal et le bien à bras ouverts. Tant qu'il s'y passe quelque chose, tant il y aura de la vie.

Le temps de la peinture revient, la peur de refaire les mêmes erreurs avec ce nouvel homme, une vieille 35 MM, des photos noirs et blanches et moi toute seule à Barcelone cet été. Je n'ai jamais autant aimer la vie qu'aujourd'hui, malgré qu'elle est toujours parsemé de petites misères, des drames quotidiens qui sont en vérité le pain de nos jours. J'ai si hâte, Je t'ai aimé et malgré tout ce que je pouvais pensé à l'époque,
peut-être vais-je en aimer un autre. (DONE) Je t'aime Maman malgré tout, Je t'aime.

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