Non, ce poste ne traitera pas du fameux essai de Guy Debord. Le spectacle-les performances-, popularisé au cours des années 70, est mon médium favori de représentation. Je me rappelle encore de ces nuits ou j'étudiais au CÉGEP et ou les vidéos-performance de Marina Abramovic me captivaient à un point tel que je ne pouvais trouver sommeil. Ses premières performances traitaient des relations humaines. Son partenaire de vie à cette époque, Ulay, performait également avec elle. (I.e, voir la performance des corps qui s'entrechoque violemment contre des murs.) Par la suite, Abramovic commence à traiter de sujets plus intimes (La guerre Balkanique est un de ses sujets de prédilections) et à explorer les limites de son propre corps. (Auto-mutilation, mort et mise en danger). En 2005, Abramovic présente au Musée Guggenheim un hommage à 5 artistes pour un total de 7 performances (2 des performances étaient les siennes). Mise à part la fameuse séance d'audition de sa propre masturbation en hommage à l'artiste Vitto Acconci, Abramovic renaîtra de ces cendres la célèbre performance de Joseph Beuys, ''How to explain pictures to a dead hare''. (1965)
Beuys, plus politisé et engagé qu'Abramovic explore les thèmes de l'empathie occidentale et de la symbolique, pour ne nommer que ceux-ci. Ma performance préférée de Beuys, ''I like American and America likes me'' caractérise à la perfection ses deux thèmes. La mise en scène: Beuys lui même, une cape, une cane, et un coyote affamé. 3 jours d'apprivoisement. Surréel. Encore une tentative de s'éloigner de ''notre'' zone de confort. C'est ce qui me fascine des performances, je crois.


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