Friday, November 20, 2009

QuietMouth strikes again.



Mais oui. Alors que le Comité des droits de l'homme de l'ONU ont expressément fait des demandes au Gouvernement Canadien, et que les politiques canadiennes sont critiquées à cet égard, la censure des actes militaires en Afghanistan bat son train à Ottawa. Il y a eu les Amérindiens, puis Omar Kahdr. À ce niveau, on peut dire que le Canada, en ce moment, fait piètre figure au sein de la communauté internationale. Richard Colvine, ex-numéro deux de l'ambassade canadienne à Kaboul, a allégué que le Canada avait fermé les yeux, et exigé la destruction de tous papiers compromettant qui puissent faire allusion à la torture d'innocents par des militaires canadiens . Selon ses allégation, 18 rapports ont été rédigés depuis mai 2006.

M. Colvine pourrait faire face à une accusation en vertu de l'article 38.02 de la Loi sur la Preuve au Canada, en raison de ses divulgations faites sous son rôle de fonctionnaire de l'État sans préavis au Procureur général du Canada. Si M. Colvine fait face à cette accusation et est condamné, il pourra faire face à une sentence de cinq années sous les barreaux des prisons fédérales. À ce sujet, le gouvernement conservateur, lors de la période de question, affirme que M. Colvine a fait des fausses allégations et que les blessures observées par l'ex-ambassadeur pouvait être le résultat d'auto-mutilations et autres techniques de ce genre.

Au Canada et sur la scène internationale, participer à une activité de torture constitue une entorse aux principes fondamentaux du droit international et une violation de la Charte de l'ONU. Crime de guerre, ou fausses déclarations? Selon-moi, aucune de ses réponses ne peuvent être positives afin de redresser la colonne vertébrale du Canada. Elle est molle.

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