Wednesday, June 10, 2009

délicieux secret de Janvier 2008, partie II

Le décor de glace me rend bizarrement de plus en plus vivante.

Je déteste l'hiver. On dirait que le printemps est en constante bataille contre la froideur hivernale, repoussé par le vent. Le chinouk a traversé le Canada tout entier.

Ici, j'ai l'impression que ma vie dort au fond de mon nénuphar. Qu'elle glisse en milliers de perles d'H2o et qu'elle s'échappe entre mes doigts crispés par mes crises d'anxiété.

J'ai besoin de respirer à l'aide d'un nouveau masque. Les autres sont tranquillement en train de tomber. Encore faut-il que quelqu'un m'aide à le remplacer.

Dans 3 mois, cela fera bientôt un an. C'est court un an, et par certains ''bouttes'', cela s'avère particulièrement long. Je suis esclave du temps, car je suis esclave de l'amour.Je suis esclave du son du tambour.

J'ai envie de chanter. Mes doigts se promènent rapidement sur le bout de la table. Ils effleurent le matériel synthétique, espérant que celui-ci soit une touche couleur ivoire entremêlés de consoeurs noires.

J'ai le nénuphar qui gonfle à chaque fois que je vois un piano de concert dans des films. De battre, mon coeur s'est réellement arrêté.

Je ne veux pas arriver aux dernières minutes et sentir le âpre goût du regret au fond de ma bouche. Je veux valser du bout des doigts.

No comments:

Post a Comment